
Non lieu, Villa Bernasconi, Lancy (CH)
indice 2187 ;
http://jacbayle.club.fr/index.html
indice 6561 :
« Kublai demanda à Marco :
— Toi qui regardes autour de toi et vois les signes, tu sauras me dire vers lesquels de ces avenirs nous poussent les vents propices.
— Pour ces ports, je ne saurais tracer la route sur la carte ni fixer la date d'accostage. Parfois il me suffit d'une échappée qui s'ouvre au beau milieu d'un paysage incongru, de l'apparition de lumières dans la brume, de la conversation de deux passants qui se rencontrent dans la foule, pour penser qu'en partant de là, je pourrai assembler pièce à pièce la ville parfaite, composée de fragments jusqu'ici mélangés au reste, d'instants séparés par des intervalles, de signes que l'un fait et dont on ne sait pas qui les reçoit. Si je te dis que la ville à laquelle tend mon voyage est discontinue dans l'espace et le temps, plus ou moins marquée ici ou là, tu ne dois pas en conclure qu'on doive cesser de la chercher. Peut-être tandis que nous parlons est-elle en train de naître éparse sur les confins de ton empire ; tu peux la repérer, mais de la façon que je t'ai dite. »
Italo Calvino, Les villes invisibles, Seuil, 1974
OK, je m'y mets aussi, en voilà un de plus, d'indice:
HOMO POROSUS
(!!???)
jeudi 19 mars 09
indice 0666 :
« Commençons par ne parler de rien,
nous finirons par tout dire. »
Bruno Sibona, citant Eugène Savitzkaya, UFMG, Brésil, le 22 juillet 2002
(voir Eugène Savitzkaya, "En vie", Les Éditions de Minuit, 1994, p. 122)
ind. 0162 :
« Oui, mais je continue de me convaincre qu'il faut en faire (du cinéma). Il me semble que nous sommes peu à éviter soit le cynisme, soit le poids de trop de connaissance. La joie de la découverte n'est pas dans l'époque et ça me manque parce que j'ai grandi dans cette idée de la joie. »
Interview Bertrand Bonello, artpress n° 349, oct. 2008, p. 43
ind. 1428 :
« L'image contemporaine se caractérise précisément par son pouvoir générateur ; elle n'est plus trace (rétroactive), mais programme (actif). »
Nicolas Bourriaud, "Esthétique relationnelle", les presses du réel, 2001, p. 72
vendredi 20 mars 09
indice 0027 :
Oui, Chers Amateurs,
relativement à cette idée d'expo qui nous turlupine, j'imaginais ces jours-ci un parcours — labyrinthique, en jeu de piste, autre — dans un lieu qui s'y prêterait comme la fameuse villa Bernasconi, pour ses possibilités d'errance en montées-descentes (d'escaliers), ses couloirs, ses pièces diverses, son jardin, etc.
Cette idée de voir les choses (tout ce qu'on a envie de présenter là) lumineuses dans l'obscurité (ou une obscurité relative, comme dans le cas des ballerines de l'escalier sur la photo que tu m'as envoyée, Antoine — voir :
Cette idée de voir les choses, je disais, m'excite bien.
J'entendrais volontiers aussi tout le long du parcours, de la déambulation, des voix (textes lus, dialogues, etc), des musiques (…), des sons (…) peut–être liés aux espaces visités (du genre on entre dans une pièce et on entend « chuttt, c'est ici, etc/ ou Siboun, t'es vraiment un…, etc »
Les sons pour l'expo brésilienne dont nous parlions, Antoine, devraient facilement trouver leur lieu là, tout comme cette expo que je devrais faire dans une autre villa, à Juiz de Fora (ici, au Brésil), ce 2e semestre, aurait à voir avec cette amateria (une histoire de vases communicants ?)
On pourrait penser à un projet sous forme de doc pdf (facile à faire et à présenter) ou sous la forme d'un blog, plus convivial.
Qu'est-ce que vous en pensez ?
Vous dormez ?! J'en suis sûr, j'entends rien !
Bises,
Philibert
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