vendredi 15 mai 2009


anse kim concerne, 
je vais tenter une synthèse provisoire
 de ce qui nous emporte,
 à partir de ce qui s'est dit dans les précédents messages.
 Si vous vouliez en faire de même, ça pourrait être drôle et instructif.
à plus,
a

j'en garde un certain nombre qui sont peut-être utile et intéressant pour la suite de notre travail de fabrication d'un monstre nommé "l'amateur de plein air"… des choses plus interpersonnelles et probablement parasitante, mais que serait le plein air sans parasites ?
dites-moi ce que vous en pensez, merci. A tout bientôt sur ces ondes…
je ne sais pas si ceux et celles qui ne se sont pas inscrits ont eu un problème ou pas, répondez-mo là-dessus aussi s'il vous plaît- merci - a.
2 avril 09 : indice 4374 :
http://www.itaucultural.org.br/desertesejo/explica.htm
(je n'ai pas encore réussi…)

bises,
Philib
1er avril 09 :

j'ai un numéro zero.

pas de citations tout en parlant le groupe Magma ? le compositeur du groupe avait inventé une langue ? Je suis toujours proche de patrick Sainton j'ai fait un film sur lui je te l'avais dit ? il y a des petits textes de lui aux éditions autres et pareils à Martigues il a fait différentes expositions avec le photographe bernard Plossu. l''amateur de plein air c'est une idée aussi parce que tu avais suggéré qu'il fallait proposé quelque chose à jmb. Je pense que c'est toi qui tiens le fil "on ira ou tu voudras quand tu voudras "( allusion a la simplicité perdue artpress philippe) pour le moment je m'efforce de suivre , des noms me sont inconus

par exemple le personnage dont Sibona dit que cela va être une source inépuisable de citations Agamben oui saussure et cingria oui pour ma part je lis pour mes cours et en ce moment Verlaine  vm à Marseille 19 heures
31 mars 09 : indice 486 :
"Do infinito, chuva." (De l'infini, pluie.) J. G. R. (attention, Bruno, ce n'est pas qui tu penses !) 

L'Amateur aurait-il aimé, aimerait-il méditer sur une phrase comme celle-là ?

Bonne idée celle de la tête. Et si l'on trouvait des têtes qui auraient été Amateur (bien que ça me fasse penser à quelqu'un qui s'excite à penser que tel ou tel autre ait pu être alchimiste, bien sûr du clan des authentiques, tel qu'il l'entend, mieux que quiconque, tel qu'il l'entend…)
Clan, groupe, appartenance, ce n'est sans doute pas la bonne direction… bien que l'idée de réunion et non d'aggroupement (et sa connotation pré-guerrière).
Bon, vous l'aurez remarqué, je médite pianotant…

Bises,
Philib
29 mars 09 : 
Comme cela fait du bien de vous lire ! " Verlaine préfère le plus souvent mettre en scéne une véritable dissolution de l'être qui se disperse dans le paysage qui l'entoure A partir de l'image initiale s'organise ensuite la dissolution totale du sujet, réduit à n'être plus que l'élément le plus négligeable de ce paysage . A propos de          (   Romance sans paroles) Et je m'en vais

                                                                                                                           Au vent mauvais...
véronique

oui, on trouve d'étranges spécimens dans ces contrées isolées… un certain Ferdinand de Saussure a vécu pas loin d'ici…
comment ne pas s'interroger sur la proximité géographique de certaines manières d'être ?

Certain amateur cherche à faire des liens, à nouer en-semble les éléments. 

Tel autre voit la beauté dans les infinis miroitements du monde. 

Du sarcophage du sens s'échappent des myriades d'asticots. 

A Grenoble, des jeunes gens modernes (!) font une musique savante, leur réunion s'appelle : rien.

l'adpa est occupé par l'absence, de ligne, de pensée. Il est biodiversif, épicène, écosystémique, minorisé et génétiquement modifié, en permanence.

On cherchera à lui faire une tête à cet amateur, non ?

pour plus d'infos sur les images (encore un suisse!), n'hésitez pas à m'en demander.
 
Antoine

28 mars 09 : indice 3333 (pour les enfants ?) :
http://www.unil.ch/unimedia/page31684.html
(d'où la lignite et les œufs de dinosaures à Aix-en-Provence ; c'est ainsi qu'Allah est grand…)
(et ce qui n'a rien à voir avec cela, un docu vu sur TV5Monde sur la sexualité des Suisses vue par les étrangers…)


indice 0081 :
« Charles-Albert Cingria (1883-1954) est un mystère. Rares sont ceux qui connaissent ce poète suisse, plus rares encore sont ceux qui l'ont lu. Sous son chapeau, Cingria a un air malicieux, mais il n'évoque rien à personne. C'est un peu comme si ses oeuvres avaient été rangées dans un tiroir, comme si le temps même avait oublié son nom. Cingria n'est pourtant pas passé inaperçu au cours de cinquante années d'une production éparse. Claudel, le chrétien pointilleux, voyait en lui "un de ces lutins insaisissables de qui on peut toujours attendre de l'inattendu", un "papillon de bibliothèque", ajoutera-t-il plus tard. Cocteau lui emboîte le pas : Cingria est "une phosphorescence qui court"… » 
(voir : http://www.fluctuat.net/livres/chroniques01/cingria.htm)
mais surtout :
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/archive/2006/12/11/le-temps-de-charles-albert-cingria.html
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/archive/2005/12/03/la-douce-arnaque-de-bouvier.html
entre autre, évidemment…

bibliographie relative de Charles-Albert Cingria (à fouiller…)
Lettres de Charles-Albert Cingria à Sven Stelling-Michaud, Editions L'Age d'homme, 1980.
Bois sec, bois vert, Gallimard, 1983.
Florides helvètes ; et autres textes, Editions L'Age d'homme, (1983) 1997
La reine Berthe, Editions L'Age d'homme, 1992.
Portraits, préf. de Maryke de Courten, Editions L'Age d'homme, 1994
Anthologie de Charles-Albert Cingria, précédée de "Le temps de Charles-Albert" par Jean-Louis Kuffer, L'Escampette éditions, 1995
La fourmi rouge et autres textes, Editions L'Age d'homme, 1995
Lettre au vérificateur des eaux : chroniques, Editions de La Différence, 1995
Les autobiographies de Brunon Pomposo, suivi de, La part des mulots : lecture des "Autobiographies" par Ferenc Rácóczy. Editions L'Age d'homme, 1997
Le parcours du Haut Rhône, ou, La julienne et l'ail sauvage, textes et croquis pris sur la route par Charles-Albert Cingria et Paul Monnier, Editions VP, 1997
Petites feuilles, avant-propos de Pierre-Olivier Walzer, Editions L'Age d'homme, 1997
La grande ourse, Gallimard, 2000
Le carnet du chat sauvage, encres et estampages de Pierre Alechinsky, Fata Morgana, cop. 2001
Nouvelles correspondances de Charles-Albert Cingria, Editions L'Age d'homme, 2001
Pendeloques alpestres, postf. d'Anne Marie Jaton, Editions Zoé, 2001
A propos de la langue esperanto, dite langue universelle, Edition de la Voile latine
Géographie vraie, Editions Fata Morgana, 2003
Pétrarque, avec une notice de Christophe Calame, Editions L'Age d'homme, 2003
Propos animaliers, choisis et préf. par Maryke de Courten, Editions L'Age d'homme, 2004 

Bises,
Philibert

27 mars 09 : je suis assez partant pour les textes ou autres "pas piqués des vers", c'est juste le genre de truc qui me plaît!
en quête de références et de repères anonymes, l'amateur tombe sur les traces d'un autre suisse voyageur, professionnel celui-là, mais amateur d'îles pour le moins…
cette porosité, elle peut soutenir la présence du "chercheur en tant qu'éponge", non ?
Antoine

27 mars 09 : 2 indices de plus:
- photo attachée: c'est peut-être la maison de l'homme poreux. Un amateur de plein air y réside pour sûr.
-texte attaché: pour en savoir plus sur l'homme poreux, lisez ça, mais attention, attachez vos ceintures, c'est pas piqué des hannetons.
 
(Philippe, je suis tenté de faire refaire la couverture/reliure de ces 12 exemplaires car le redoublement de la couve a l'air un peu couillon, mais j'attends d'avoir l'opinion de Mi qui arrive demain)
 
Bibipàtous



25 mars 09 : acheté il y quelques jours une carte postale d'un masque de danse en os de baleine provenant d'Alaska, peut-être une piste pour trouver l'Homo porosus…
Antoine

C'est bien lui!
Bruno

côte à côte deux des neuf cartes postales que j'ai acheté, avec l'aide de Léonard, au musée d'ethnographie lors de ma visite de l'expo sonore sur
Le fonds Brailoiu 
je constate aussi que mon mail contient 333 non lus…
bonne nuit à vous
Antoine

dimanche 10 mai 2009

indice 3369 :
« Les abeilles vivent mieux en ville qu'à la campagne»
Ça alors !
Lire : http://lachaineverte.fr.msn.com/actualites/article.aspx?cp-documentid=16673469

De : v.morand

Objet : Rép :Re : indice 0003…

Date : 17 avril 2009 20:29:30 GMT+02:00


L'amateur aime le papier oui avec odeur oui pour moi aussi, vacances ce soir cet aprem un de mes eléves apres chahut, freehugs intempestif a melanger tous les produits dans le labo de chimie il y aurait pu y avoir de l'ether tu savais que l'ether ca explose ? ce matin avec eux j'étudiais illuminations A Rimbaud "j'ai embrassé l'aube d'été"


Date: Sun, 19 Apr 2009 11:07:50 +0000
From: 
antoine
Subject: l'ouvert (loup vert)

la porosité me gagne… lisant le texte d'intro de Siboune sur "l'animal intérieur", je ne peux plus envisager notre amateur autrement qu'avec une tête de bête! aussi la possibilité d'avoir plusieurs contrées amateures et devenir amateurien, amateurois, ou quoi que ce soit d'autre qui ouvre au rêve. Je relis "l'ouvert" de G. Agamben et vous en parle bientôt. Il faut faire une compilation de nos échanges pour transmettre à Meubou et Daniel et sans doute d'autre, je vais m'en occuper ces jours. Bien le bonjour,


Objet : Rép :l'ouvert (loup vert)

Date : 19 avril 2009 21:29:16 GMT+02:00


l'ouvert ce dimanche mon neveu dans une chambre noire fait marcher son avatar dans des territoires immenses des heures durant la pangée le nom je crois d'un morceau de terre avant la séparation des continents Vm je lis l'ouvert c'est le dernier livre que j'ai acheté et Chatterton de a de Vigny et puis je veux relire les illuminés g de nerval  v.m


De : brunosibona

Objet : Du chien jaune au loup vert

Date : 20 avril 2009 14:08:04 GMT+02:00


Sans oublier le chien de mer que j'ai pris en photo avant de le manger il y a déjà bien des années de cela... Oui, j'ai aussi pensé à commencer à compiler tous ces échanges d'emails. Sans fétichisation aucune, il y a beaucoup de contenu et d'intuitions qui sont véhiculées en ce moment et qui ont besoin d'être préservées, puis développées d'une façon ou d'une autre. Il se dit des choses en ce moment comme on les fait.

A plus à tous, faut que je plonge dans le chaos mistralien de Giono d'urgence.


Bibip


 de : Philippe

Objet : queue d'chien

Date : 20 avril 2009 15:06:12 GMT+02:00


C'est marrant, moi je lui verrais une queue de chien (pour un meilleur équilibre dans la course éperdue au[x] sens) et entre autres hybridités… (cela dit en passant, Antoine, je repense à cette idée de chien pour tes enfants, comme je sais que tu y penses d'ailleurs…) Et vive l'aurnithohrynxque !!!

Lu aussi ce dimanche ta belle préface, ma Brune. J'ai eu cette impression de t'avoir lu plus "humain" que jamais : je veux dire par là que je ne souviens pas d'avoir lu de Bruno Sibona un texte aussi lumineux, aussi rationellement élaboré — je sais, actes d'un colloque oblige à cette "humanité" — ou encore entre d'autres termes, à parler d'hybridité animalumaine, de porosité, dans un mouvement d'ambivalence (qui m'est cher en tant que sujet de réflexion) on se retrouve plus que jamais enfermé (peut-être pas, à méditer) dans la rationalité qui caractérise notre humanité… Mais peut-être faut-il revoir tous ces concepts qui nous font nous différencier de l'animal, quand la rationalité fait sans doute partie du régne animal, voire du vivant, végétal inclus, à un autre niveau qui reste à étudier si ce n'est déjà fait (une autre piste : Théodore Monod qui rage contre le catholicisme qui n'a que foutre de l'animal). Poreux à l'animalité qui nous habite, dans cette vue bi-polaire toute anthropocentrique, mais pourquoi pas poreux à l'inerte (autre bi-polarité à méditer : vivant-inerte — une pierre est inerte à l'échelle humaine, mais un os un peu moins, etc, alors ? à méditer. J'ai toujours en tête cette aphorisme de Nietzsche, dont on se demandera quel est le rapport immédiat avec ce que je bafouille, et qui doit être à peu près ceci (référence à retrouver, indice 0021) : « la vie est une variété de la mort, et une variété très rare ».

Je me demandais aussi quel rapport tu faisais, Bruno, entre le poreux et l'alvéolaire (je pense à Sloterdijk et son intérêt pour la bulle puis l'écume en tant que structure alvéolaire dont nous semblons ne pas pouvoir émerger— tu l'as lu ?)

Et la porosité et apparente fixité du corail, des nids de termites (modèle de circulation et de ventilation idéale dans un édifice social stable), etc ? Ou encore par d'autres mots, il y a-t-il d'autant plus de circulation qu'il y a d'architecture (de réseaux ?) pour en guider les flux — nous y sommes avec cette communication internet ? Je vais relire Deleuze et Guattari…

Enfin, je me suis régalé à lire cette préface, et pas seulement la fin que tu nous recommandes, à partir de la page 20…

Bon, c'est vrai, quand on lit (p. 10) : « vivre par la danse l'animalité en tant que soubassement de l'être humain », on se sent régresser dans la réflexion avec la pauvre animalité écrasée sous le lourd poids d'une grande humanité érigée (seul l'homme est "erectus" dans le règne du vivant ? Et le T-Rex ? ah, ah) 

Cendrars, dans l'idée d'aspiration/inspiration, à propos de Dan Yack et des 2 parties du roman, parle de systole, diastole (contraction, dilatation) mais il s'agit encore d'autre chose…

Bonne initiative, M'Ling.

Merci et bises,

Philib.


bruno

Objet : RE: queue d'chien

Date : 20 avril 2009 16:52:36 GMT+02:00


Tombé sur cet indice perdu dans un article ce matin: "Ce n'est qu'en tant que phénomène esthétique que l'existence et le monde se justifie". C'est du Nietzsche justement, quelque part dans la Naissance de la tragédie.
Bwyngbip

Date: Mon, 20 Apr 2009 19:33:50 +0000
From: 
antoine
Subject: Re : queue d'chien

autant vous le dire, mes désirs d'écriture tournent essentiellement autour de l'animalité. 
j'avais même bien aimé "truismes".
il y a un siècle, j'avais avancé sur un projet "théâtral" qui s'intitulait "être inform&". Il était question que je passe un certain temps dans la cage des ratons-laveurs à la ménagerie du bois de la bâtie, ici à genève. 
je cherchais la place de l'animal, au titre où deleuze justement dit qu'on parle, écrit, au nom des animaux, comme aussi primo levi dit qu'il écrit pour les "musulmans" et tous ceux qui ne témoignent que par leur situation, oubliable à merci et sans merci, car qui ne dit rien consent et tout ce genre de choses.
Peut-être vous refourguer le dossier de cet informe être afin de le verser au dossier… j'avais obtenu toutes les autorisations, un peu de sous, une programmation, etc., pour quoi ne l'ai-je pas fait ? réponse une autre fois…
Quant au texte de siboune, je le trouve très bien aussi, j'aurais quelques menues critiques stylistiques, mais me permettrais-je ?
Et je m'interroge aussi sur la manière progressive d'entrer dans le sujet…
bises et à tout de suite sur les bords du monde,
 

De : v.morand

Objet : Rép :l'ouvert (loup vert)

Date : 20 avril 2009 20:14:27 GMT+02:00


J'ai du mal a être poreuse le sujet resiste " bêtement" 


De : mimich

Objet : RE: Re : queue d'chien

Date : 21 avril 2009 18:49:40 GMT+02:00


Un ange passe et pete...voici ce que l'on trouve ici dans les pieges a souris et dans le ciel qui peut etre aussi bleu que bas... Mix






copieur-colleur

pour copier Daniel, j'ai reçu ça de Louise à Los Angeles,
et ça nous ramène au portrait de l'amateur
qu'il est question de faire…
ce qui n'empêche pas bien sûr d'évoquer les paysages 
qui le définissent. Je commence à faire le commissaire 
à la place du commissaire… mauvais ça, mauvais…
mais en vérité je n'ai pas encore mis en ligne l'ensemble des échanges
et élaborations passées, faut que je m'y remette…
à plus.