Oui, je pensais à ceci hier soir avant de m'endormir (indice 0066) :
l'outil blog, dans le grand champ d'Internet, dans la petite fenêtre de notre écran, formate notre communication : nous écrivons, court ou non (il y a toujours la possibilité d'un copié-collé), passons une ou pls images (avant d'écrire souvent), une musique (limitée dans le temps), une petite vidéo, tout ça bien cadré ; c'est peu, certes, relativement au fait de se rencontrer en chair et en os, même rapidement à la terrasse d'un café. Mais je me disais aussi qu'à la terrasse d'un café, la discussion perd son fil, on est distrait par un chien qui passe, on s'absente 3 minutes, une autre personne vient couper le fil de la parlotte, bref on ne dit pas idéalement ce qu'on aurait voulu dire (on se rend compte après coup qu'on aurait pu ou dû dire telle ou telle chose) alors qu'avec son clavier on a l'impression de mieux cerner son propos, qu'aucun interlocuteur ne pertube sur le moment. Différence de réalité (Nicolas Bourriaud — voir indice 1428 — définit à peu près la réalité comme ce sur quoi je peux m'entendre avec un autre : si je dis bleu — mais ce n'est pas l'exemple qu'il prend — vous ne verrez pas de l'orange, bien que ce bleu soit relatif, je sais… bref). Réalité de plein air, le café même enfumé, et réalité de réseau (?), ce blog que nous commençons à fréquenter (le troquet des amateurs ?) J'oubliais, se retrouver au café du coin, ce n'est malheureusement plus évident pour la plupart d'entre nous depuis quelques années, nous contenterons-nous pour l'instant de ce « troquet des amateurs » ?!
Je vous laisse méditer (s'il y a matière à cela)…





