samedi 25 avril 2009




13 mars 09
He! he! et moi je rigole bien...
Je tâcherai de répondre bientôt et j'espère bien que tous les APAs, créatures rhyzomatiques potentielles en recherche de leur "au-delà de l'air" (l'expression est de Giono) autant que de leur au-delà du verbe, essaieront de faire de même.
Philippe, connais-tu un écrivain brézilien de Manaus d'origine libanaise appelé Milton Hatoum?  Altjmed, ça vaut vraiment le coup!
Mon collègue Adriano qui connait un peu la problématique informatique nous conseille également de déposer nos Pyramides.
Continuons...
Bibip


Des nouvelles de l'Aleph , l'Amateur de plein air  au dessus étage 14 du port Antique de  Marseille

J'ai lu, j'ai pris des notes,  je pense pourvoir répondre aux questions, il me faut un délai...
V
14 mars 09
Indice 0369 :
Imre Kertész, Un autre (Chronique d'une métamorphose), Acte Sud, 1999, p. 102 :
"Ni un dieu, ni un homme, ni la société, ni des 'devoirs' malicieusement inventés — seule la présence permanente de la mort devant nos yeux nous oblige à créer."

ind. 1107 :

16 mars 09
quelques bribes en cours d'élaboration, d'élucubration… vais-je déjà m'en dégoûter ?

Antoine

j'ai sans cesse la tentation de faire "quelque chose plutôt que rien", je crois que ça me tient depuis longtemps ; mais la tentation inverse : "pourquoi pas plutôt rien", est toute aussi forte et je dois toujours me résoudre à un moyen terme, une pseudo solution de continuité. 

Avec l'amateur (adpa) j'avais débroussaillé le chemin d'une appropriation-désappropriation collective anonyme. Je cherchais le lieu d'une pensée sans copyright, qui soit à et pour tout le monde et personne, comme les destinataires du Zarathustra de Nietzsche. 

Depuis cette époque (lointaine), le réel n'a cessé de me rattraper, de me dérouter. Toutes mes dérobades n'y font rien, la cruauté du réel s'occupe de mon univers intérieur, de mon jardin secret, de mon hobby, pour dévaster toutes mes plantations, maniaques et symboliques. 
C'est le ras-de-marée mens(TR)uel, presque hebdomadaire, parfois quotidien.

AMBIVALENCE : le TOUT & la RIEN 

Pris dans une ambivalence générique et générative, l'amateur de plein air balance entre l'amour platonien "le désir et la poursuite du tout" et l'éloge de rien (1730). Son portrait, réalisé à la gouache par la prise femelle de Grand Magasin (Pascale Murtin), le montre se saississant d'un cahier griffé des lettres R.I.E.N. Ces lettres ont été réalisées à moitié par hasard à partir de scotch fluorescent servant initialement à marquer des points sur une scène, afin que les acteurs et/ou danseurs puissent se repérer dans le noir. La poursuite du tout, c'est, avant tout probablement, trouver quoi que ce soit beau du simple fait qu'on le ou la trouve. Penser en termes binaires et exclusifs ressemble bien à un être formé à grands coups de cymbales et battements de grosse caisse : ses premières expériences cathartiques se sont faites aux concerts de Led Zeppelin et Deep Purple.

Du côté du tout, on prendra exemple sur les artistes brut, qui créent un monde à leur (dé)mesure

Des quelques naufrages qui ont sculpté la deuxième moitié de ma vie, je suis parvenu à épargner, en vue de travailler au numéro de l'amateur qui devait s'intituler "Détruire/Jeter", quelques revues-modèles que je traîne sans plus savoir qu'en faire depuis longtemps déjà. Comme un écho déformé de ce que je décrivais à l'entrée de Toulon, je trouve ici, dans la banlieue de Genève, une autre enfilade, un peu plus foucaldienne : sur les bords de la Seymaz, qui servait de frontière entre Genève et la France, on a construit l'hôpital psychiatrique (Belle Idée, sans doute une forme d'humour typiquement suisse : une belle suisse idée…) l'hôpital gériatrique (Hôpital des Trois Chênes) et la prison (Chandolon, surnommée la gueule de la baleine, référence plus ou moins claire à Jonas). Il s'agit de mettre les déchets de la société humaine à une distance d'invisibilité suffisante.

on trouve, en Suisse, des éphémérides de diverses tailles, très peu chers, et qui recèlent, au verso de chaque jour, une citation. En date du 23 mars 2009, on peut lire : "Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé. Proverbe africain".

Certain amateur cherche à faire des liens, à nouer en-semble les éléments. 
Tel autre voit la beauté dans les infinis miroitements du monde. 
Du sarcophage du sens s'échappent des myriades d'asticots. 
A Grenoble, des jeunes gens modernes (!) font une musique savante, leur union s'appelle : RIEN.
l'adpa est occupé par l'absence, de ligne, de pensée. Il est biodiversif,épicène, écosystémique, minorisé et génétiquement modifié, en permanence.

"l'absentia et la pensée (l'abstantia, l'abscedentia, l'abstractio, l'absentatio et la pensée). L'absentia est le lieu de la pensée. Raisonnements, simulacres, pensées, écrans, phantasmes, images différencient par l'absence."
…" Toute citation est – en vieille rhétorique – une éthopée : c'est faire parler l'absent."
…" Le sens n'est pas ce qu'il signifie, mais il y a du sens : des écrans, des simulacres, des engorgements. Par différenciation sans terme."
… "Le mot réel vient de realis. Realis vient de rem. La res est ce qui est, à la fois la substance et l'acte. L'accusatif de res est rem. La forme accusative a été conservée en français parce que la "chose" est le plus souvent "l'objet" de l'action. L'accusatif rem a donné le français rien. Conformément à son origine "rien" est demeuré huit siècles durant un substantif féminin et a gardé cette valeur jusuqu'aux premières années du XVIIème siècle. Henri IV écrit encore le mot au féminin et au sens de chose. Employé dans des phrases négatives, le mot est devenu un mot négatif ; il devenu un mot masculin. Enfin rien a éliminé le pronom négatif néant."
… "Rem devint rien. Dans un roman du XIIème siècle le héros parle de l'amie perdue. Il dit qu'elle est la “rien“ sur la terre qu'il a le plus désirée.
Marquées du pluriel cette “rien“ désigne les parties impudiques de l'homme : 
"Chacune qui les va nommant
Les appelle, ne sais comment, Boises, harnois, riens, piches, pines."
Prise dans une phrase négative, la “chose“ peu à peu devient “nulle chose“. Quand Aimery de Beaulande écrit : "De ma vie n'est plus riens", ce sont toutes choses qui sont devenues des fantômes de choses. Ce fantôme de la "res" devient la realitas de la res, qui est l'autre du langage, et elle l'inscrit dans le langage sous la forme de rien.
*
Il y a un secret du réel : c'est le rien."


essentiellement tiré du XIIème traité : Le Mot de l'Objet
Petits Traités, Pascal Quignard

Dans une salle de l'université de Lausanne, Giorgio Agamben est venu donné lecture de son dernier essai en remerciement du prix qui lui a été décerné pour son dernier ouvrage "Profanations", dont on parlera abondemment par la suite, si vous le voulez bien. Cet essai s'intitule "l'amitié" et je crois qu'on pourrait versé au dossier la captation vidéo que j'en ai fait (faite?), mais il faut le compresser drastiquement, vous avez une idée du codec à utiliser ?

J'aimerais recontacter les amateurs des numéros existants, participants et/ou sympathisants (pour l'agonie permanente de ce genre d'entreprise), je compte sur votre concours… je n'ai plus de numéro 0, pour les autres j'ai un exemplaire de chaque… à suivre…

Pour les citations, ci-joint le mur jaune le plus spacieux de mon bureau.
Pour le "reste", c'est sur le sol dudit bureau…

Ce XIIème traité, Le mot de l'objet, se termine sur ces trois morceaux-fragments-bouts :
"J'écris pour rêver que les mots ont un sens. La "rien" dit ce qui est entre les jambes des hommes. L'"objet" est une femme qui dévoile une partie impudique d'elle-même, seins ou sexe, et les jette en avant sous le regard des hommes.
*
Ce retroussement est le même qui fait que les lèvres des hommes, en dehors de la faim, sont les seules lèvres animales à se retrousser en l'absence de l'"objet" dans un objectus vide.
*
Le retroussement des lèvres des hommes quand il n'y a pas d'objet a pour nom le rire."

Continuons donc,
Déjà, nous aurions pu intervertir les rôles :
Antoine en commissaire, les autres en indics, question de hiérarchie…

Si Philibert menait l'enquête, il commencerait par envoyer ses commis (émissaires) farfouiller sur plusieurs terrains (9, il serait maniaque du 9) :

1. la personne de l'Amateur
    a. amateur, amatrice (un homme, une femme, autre) ?
    b. l'âge avoué…

2. son histoire
    a. les paysages traversés qui l'ont marqué ;
    b. comment voit-il ses 10 ans, ses 20, ses 30, ses 40, ses 50, ses 60 etc…

3. ses goûts
    a. les matières dont il aime s'entourer ;
    b. les aliments recherchés ;
    c. sa relation au vent, à la chaleur, au froid, à la pierre, à l'image ;
    d. a-t-il un sens (ouïe, toucher…) préféré ;
    e. qu'est-ce qu'il aime dans une ville, avant tout ;
    f. et en dehors…

4. ses occupations
    a. ses trajets ;
    b. où il aime bien s'arrêter ;
    c. ce qu'il n'oublie jamais de faire, bien qu'inessentiel…

5. ses habitudes
    a. nous savons qu'il note, qu'il colle dans ses carnets ce qui lui servira plus tard de matière à projets :
    retrouver ces traces…
    b. les collections qu'il a faites ;
    c. celles qu'il poursuit ;
    d. celles qu'il renie…

6. ses relations
    a. les personnalités, les caractères qui l'attirent ;
    b. les personnes qu'il aurait aimé rencontrer ;
    c. celles sur lesquelles il ne cesse, à son insu, de tomber…

7. ses objets
    a. ses ustensiles préférés ;
    b. ceux dont il se sert le moins souvent ;
    c. les objets inutlles qu'il aime bien manipuler…

8. ses projets
    a. le(s) projet(s) le(s) plus invraisemblable(s) qu'il ait conçus ;
    b. ceux qu'il risque de réaliser…

9. ses réflexions
    a. les questions qui l'ont agité, excité ;
    b. celles qui l'ont épuisé ou apaisé ;
    c. les lectures qu'il aimerait faire partager ;
    d. les citations (3) qu'il n'oubliera jamais ;
    e. les citations (3 dernières ?) qu'il a notées…


Bon, je vois, ça vous fait dormir !
Bise à tous,
Philibert 


reçu ce jour de Daniel Denise, merci à lui, espérant qu'il les mettra lui-même sur le blog d'or et n'avant…

jeudi 23 avril 2009

comment les places se prennent, les portes s'ouvrent et les fenêtres claquent

Ola, qu'est-ce qui se passe dans Landernau, qui a mis le pied sur la fourmilière ?!
Bon, les Amateurs : comme nous avons besoin d'un berger, et que nous l'avions trouvé, qu'on le garde et qu'il nous garde (de tous les dangers [de l'action, de l'inaction ?])…
Cette idée de Philibert en commissaire, pourquoi pas, à la condition qu'il soit un peu je-m'en-foutiste, glandeur, inoccupé ou faussement désœuvré et distrait ou faussement inattentif, comme j'imagine tout commissaire dans son bureau-élevage de poussière (j'ai dû vous le dire, je n'ai jamais été fan de polar, bien que dans notre cas l'enquête serait un peu plus métaphysique). 
J'aime bien l'idée d'enquête, mais je n'aime pas la connotation policière auquel je ne peux m'empêcher d'associer le pire – contre lequel je rame depuis des années avec mes îles, paradis et autres utopies — enfin, ça ne m'empêche pas de lire en ce moment Imre Kertész (Un autre) où il est bien question entre autre de certaines "horreurs"… Je pense aussi à ce commissaire séduisant (et tortionnaire) de Slumdog Millionaire (vous l'avez vu ?) 
Mais peut-être que cette proposition, Antoine, vient en réponse aux propos à tendance sentencieuse, tels que je les lis, de Siboun ?  
Cet Amateur brille plus par ses vues de lointains possibles, en effet, que par la consistance de son passé, somme toute limité (belle limite déjà) aux quelques numéros de sa revue qui auraient laissé présager plus (comme pour à peu près tout d'ailleurs, non ?) Et quelle autre ambition lui souhaiter en dehors de son existence utopique. S'il est question d'enquêter sur ces contrées là, je veux bien être commissaire d'expo et garder la possibilité de changer de rôle avec les uns et les autres… 

Enfin, nous pourrions établir un plan, assez bien, pour passer aux concrétions !
Portez-vous bien, au plaisir de vous lire,
bises,
Philibert



Begin forwarded message:
From: bruno sibona
Date: March 11, 2009 9:35:46 AM GMT-03:00
Subject: RE: saluts

Bien cher Immanantoine,
 
Tout content de recevoir ce message que j'attendais avec impatience, et une fois de plus, tu nous fais voir les choses sous un angle des plus ... inattendus, ah! ah!
OK, "indics" ça veut autant dire "indices" qu'"indicateurs", et dans "indicateurs" il y a aussi le doigt qui montre la lune au chien qui regarde le doigt. Donc en gros, si j'ai bien compris, on va exposer des doigts qui montrent la direction de la présence d'un être qui n'existe pas encore, qui a peut-être déjà existé, qui existera peut-être un jour ou qui n'existera peut-être jamais, et tout ça au bout de, plutôt que devant, notre nez et celui de nos visiteurs/lecteurs/spectateurs/auditeurs (qui n'existent pas encore et peut-être n'existeront jamais ah! ah!) (c'est du Derrida). J'aime bien ça! 
C'est aussi montrer une voie parmi d'autres sur laquelle on marche mais qui n'existe guère plus que les autres ('Caminantes, no hay caminos, hay que caminar') et qui n'existera définitivement plus le jour où on ne sera plus là (à moins que... cf. Ronsard et Du Bellay)
On est donc bien dans la trace de notre nez morveux collé sur la vitre embuée...
 
Autres notations en vrac: 
 
- Lorsque je suis en train de réaliser mes fabrications/concrétions qui prennent un temps fou et qui sont totalement inutiles (Un "travail d'indien" comme on dirait au Brésil n'est-ce pas Philippe?), j'ai un peu l'impression de me "sortir du temps" (!!!??). A fouiller: la trace du chemin qui nous sort du temps...

- Antoine: est-ce que Anja serait intéressée de participer sous une forme ou une autre (vidéo)?
Isis, photos et réalité, ah! mais quelle chance tu as!
David Roux-fouillet. Et bien on va fouiller ça aussi!
 
- A tous, est-ce que vous avez entendu parler du scultpeur canadien David ALTMEJD? une fille a écrit un article sur lui dans le bouquin que je suis en train d'éditer. ça a l'air totalement et insanely beautiful tout en s'inscrivant peut-être dans uen vision amatrice, à suivre à la trace ...
 
-"Commissaire" Phillibert, est-ce que c'est le doc ("tentative" étant l'adjectif anglais le plus approprié pour le décrire) d' Amateria que tu as fait suivre à Elise?
 
- Véronique, si t'es arrivée au bout de ce mail, je serai sur Toulon entre le 22 mai et le 13 juin et j'espère bien te voir ainsi que Nathalie et les autres.
 
- Tout ceci est hyper excitant (en tout cas, moi, ça m'excite comme une poignée de puces indicatrices d'un cirque tout à fait particulier) et j'espère bien qu'on va arriver à trouver le loisir de se décarcasser (comme les sculptures d'Altmejd - une poignée de puces sur une carcasse décarcassée, quand on y pense ...) pour un tel projet.
 
Bises à tous du 
Bu-Crochenodd-BwSaerthwr


Date: Wed, 11 Mar 2009 09:05:23 +0000
From: antoine
Subject: saluts


Merci pour ce joli message (ça vaut autant pour Siboun que pour Mangouste!).

Je me disais, Siboun, en relation avec ta présentation des choses, que Philippe serait le Commissaire et que nous serions ses Indics, rôle que je trouve tout à fait passionnant. 
Il s'agit de construire un lieu de représentation pour un être disparu et non-encore advenu : L'amateur de plein air. Pour bien faire, il s'agirait de rassembler des indices, des traces, des évidences, pour faire la preuve de sa possible existence.
En ce qui me concerne, as far as i'm concerned, j'ai cherché un temps à en faire une figure abstraite, sans identité. 
Peut-être pourrait-on envisager de faire une expo policière, comme on fait des romans policiers.
Je pense ici à un lieu d'expo possible : Forde. Je connais un peu une des responsables. Sinon, la Villa Bernasconi me semble être une option intéressante, mais il faudrait avoir un plan assez bien établi…
Concernant David Roux-Fouillet que j'aime beaucoup et dont le travail me semble proche de ce qui intéresserait l'adpa, je n'ai plus de ses nouvelles depuis un certain temps : je l'ai relancé pour participer à un truc et il n'a pas répondu… sans doute en voyage au long cours…

Ma fille n'a encore que 7 mois et demi…!

Tout continue et, comme dit Beckett : Ça suit son cours…

Les concrétions, ça me laisse rêveur…
On se tient au courant, d'accord…?!


De : bruno sibona 
À : antoine lengo 
Envoyé le : Mardi, 3 Mars 2009, 15h39mn 22s
Objet : RE: Re : Anniv

Cher Antoine,
De la neige, nous en avons eu notre petite dose aussi, comme tu peux le voir sur ces deux photos.
 
Tu as donc pu voir, via notre immortel Philibert, qu'on essaye de s'activer un peu. Je vais t'envoyer sous peu une copie pour toi de la maquette papier des Pyramides, plus une copie sur CD à faire circuler où bon te semblera (je ne sais si tu as jamais eu l'occasion de récupérer le manuscript des Chasses à Lausanne).
 
Je t'invite aussi à compléter le document-projet Amateria au long cours (en particulier tu m'avais parler de quelqu'un que tu trouvais intéressant. Je ne trouve plus ton email où tu m'en parlais).
 
Il est certain - et tu le sais depuis des années - que je suis beaucoup plus dans lesconcrétions que toi. Cela peut-être vu comme une forme de fétichisme, de ritualisation de l'événement et de l'expérience (je compte d'ailleurs écrire là dessus un jour futur) et j'avoue que, par ailleurs, je ne partage guère ton enthousiasme pour l'immaterielle planète web et sa communauté virtuelle utopique qui manquent terriblement à mon goût de sensualité et de vie (une preuve récemment vécue par Mi et moi-même fut d'avoir entre nos mains bien réel l'admirable travail de Philippe après l'avoir visionné sur écran un certain nombre de fois), mais j'espère bien que tout ce que nous agitons, Philippe, Mi et moi en ce moment parviendra à satisfaire ton goût de la participation, un mot qui est tout aussi fondamental pour moi, dans la mesure où je considère qu'il définit au mieux la fonction (s'il en est) de toute pratique et création artistique: une meilleure participation au réel, à la réalité du fait que, pour quelque temps encore, nous sommes vivants! 
Hormis la joie de voir pousser une petite fille de deux ans (et sur ce point je t'envie pas mal ah! ah!), y-a-t'il quelque chose de plus important?
 
En vérité, il est profondément évident pour nous tous que ta présence, ta participation et ton action sont des clefs indispensables du phénomène Amateur et j'ai hâte de te lire, de te voir, de t'entendre sous toutes les formes conceptuelles et concrètes que tu jugeras bon de donner à tes actions.
 
J'espère que tout se développe pour vous quatre comme vous l'entendez. A très bientôt.
Meszigues Bu-Crochenodd-BwSaethwr

proposition de base ou presque, de toute façon, c'est l'histoire sans commencement!

AMATERIA      (sans tiret)

 

Pour démarrer et prolonger la réflexion.

 

Contenu descriptif/catalogue inventaire de l’exposition des Amateurs de Plein Air. Non exhaustif. A remplir et préciser par les divers participants.

OK ()

 

 

 

Ω  Des exemplaires entiers ou fragmentés/reformatés/représentés des premier numéros de l’Amateur (j’en ai ! /BS)

 

  PHILIPPE : Un certain nombre de ses boîtes « Autour des Iles » choisies + la boîte catalogue avec le poster affiché/suspendu entre/sous plexiglas qui permettent de le lire également par transparence.

Le son des îles en fond

 

+ Un choix d’œuvres récentes : Horizon ; Fluorescences/phosphorescences ; Elytres …

 

+ Des tirages originaux des illustrations des Pyramides de l’œil ; affiche du colloque « Notre Animal intérieur » ; couvertures de livre, etc…

diverses affiches fictives de cette même exposition Amateria

 

+ Des objets/sculptures

 

 sa présence performative…

 

Σ  MIREILLE : Son travail photographique présenté sous forme de séries/chapitres/carnets : Brésil, Japon, Italie, Provence, Londres, Pays de Galles, Gens( ?)

 

+ Ses textes sur Philippe et Bruno Sibona

 

+ Ses interventions « féministes » (textes et photos) ( ?)

 

 sa présence performative…

 

Ψ  ANTOINE : Ses réalisations sonores : « Autour de Iles » ; « Ma Famille » (images et sons) ;

 

+ Tout autre travail sonore qu’il aurait engrangé ou réalisé d’ici là à partir de…

comme la bande de « les îles d’U… fragments »

 

 sa présence performative…

 

Ж   BRUNO :   Son triptyque de boîtes « Chasse aux Insectes » et une sélection de collages.

 

+ Enregistrements de « Au courant de Tamise » ; extraits de « Cassette du Bout du Monde »

 

+ La vitrine de la Manic Maker Culture : Objets choisis et présentés par Philippe : poteries ; jeux de flèches ; panoplies arcs et flèches ; couteaux de silex ; lampes à huile ; bouteille de saké ; Calami et matériels d’écriture ; Flûtes de bambous (mais vaut-il mieux disperser ou concentrer ces objets ? Une (pls) vidéo (ou images) en boucle du Grand Singe à l’œuvre (montage : Didier, son : Antoine, etc.) J’aurais très peur que cela face expo de MJC de fin d’année – ce que c’est peut-être !)

 

+ Texte sur les cinq robinsonnades ; présentation de textes sous une forme ou sous une autre 

                                  la supervision d’UN CATALOGUE

 

 sa présence performative…

 

 

Й  DIDIER :   Quelques tirages grand format de ses photos (s’il y en a ?)

Vidéos diverses ?

 

 sa présence performative…

 

 

 

ش  Jeune ami d’Antoine mentionné dans un récent email ( ???)

 

 

۩   D’autres…. ( ?)

Quand est-ce qu’on peut les voir, les sentir, les toucher, échanger ?

leur présence performative…