lundi 22 novembre 2021

22 novembre

 Certains préfèrent les deux premiers albums,d'autres ne jurent que par Third,de grands malades préfèrent la période jazz-rock!!!!Mais les vrais snobs préfèrent les démos avec Daevid Allen, avant le premier LP'!!!Ce Jet-Propelled Photograhs est un vrai bonheur!!! Bon les 7 premiers Lp's sont bien aussi hein?!?!


le problème le plus récurent qu'on rencontre en fréquentant les humains, c'est qu'ils sont persuadés, pour la plupart, de savoir distinguer le réel de l'illusion, des chimères… enfin, pour moi, c'est un problème, pas une solution


Un ami est quelqu'un avec qui vous pouvez compter quand il se sent trop faible pour faire quoi que ce soit pour lui-même. 

D.A.F. de Sade (hyper approx…)



Homère composa l'Odyssée; aussitôt accordé un délai infini avec des circonstances et des changements infinis, l'impossible était de ne pas composer, au moins une fois, l'Odyssée. Personne n'est quelqu'un, un seul homme immortel est tous les hommes... Je suis Dieu, je suis héros, je suis philosophe, je suis démon et je suis le monde, ce qui est une manière fatigante de dire que je ne suis pas. 

(L'immortel in L'Aleph, Gallimard)


Et maintenant, pour avoir été pendant longtemps en route, nous autres Argonautes de l’idéal, plus courageusement que de raison, et nonobstant maints naufrages et dommages, jouissant d’une santé meilleure qu’on ne voudrait nous le permettre, d’une santé redoutable, à toute épreuve - maintenant il nous semble qu’à titre de récompense, nous soyons en vue d’une terre inexplorée dont nul encore n’a délimité les frontières, d’un au-delà de toutes les terres, de tous les recoins jusqu’alors connu de l’idéal, d’un monde d’une telle surabondance de choses belles, étranges, problématiques, effrayantes et divines que notre curiosité autant que notre soif de possession s’en trouvent mises hors d’elles-mêmes - oh, tant et si bien que rien désormais ne saurait plus nous rassasier ! Après de pareilles perspectives, avec pareille faim ardente dans la conscience et le savoir, comment pouvoir encore nous contenter de l’homme actuel ? Ce qui est suffisamment grave, mais inévitable, c’est que nous ayons du mal à prêter sérieusement attention à ses buts et à ses espérances les plus dignes, que peut-être nous ne puissions pas même y prêter attention. Un autre idéal marche devant nous, un idéal singulièrement séduisant, plein de risques, auquel nous ne voudrions encourager personne, parce que nous ne voyons personne à qui nous puissions délibérément en conférer le droit : l’idéal d’un esprit qui de façon naïve, c’est-à-dire involontaire et par une sorte d’abondance et de puissance exubérante, s’amuse de tout ce qui jusqu’à présent passait pour sacré, bon, intangible, divin : pour qui les choses suprêmes où le peuple trouve à juste titre ses critères de valeur ne signifieraient autre chose que danger, déchéance, abaissement, ou tout au moins relâche, aveuglement, et parfois oubli de soi-même ; l’idéal d’un bien-être et d’une bienveillance, à la fois surhumain, qui paraîtra assez souvent inhumain, par exemple lorsqu’il se montrera à l’égard de tout le sérieux de la terre qui a prévalu jusqu’alors à l’égard de toute sorte de solennité dans le geste, la parole, le ton, le regard, la morale, comme la parodie la plus concrète et la plus involontaire de ces derniers - idéal à partir duquel, malgré tout, le grand sérieux s’annoncerait peut-être réellement, le point d’interrogation essentiel serait enfin posé, tandis que le destin de l’âme change, que l’aiguille avance sur le cadran, que la tragédie commence...

Friedrich Nietzsche, La grande santé, extrait.



Avertissement :

"Je ne parle qu'à des gens capables de m'entendre."

Donatien Alphonse François de Sade


Lorsqu'on veut changer les mœurs et les manières, il ne faut pas les changer par les lois.

Montesquieu



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