lundi 18 janvier 2016

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derniers mots




Michel Tournier (1924-2016)

“Je t'ai adorée, tu me l'as rendu au centuple. Merci la vie!”

Epitaphe de Michel Tournier, mort le 18  janvier 2016 à 91 ans


Nikos Kazantzakis (1883-1957)

"Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre."

épitaphe sur sa tombe à Heraklion, Crête

Aldous Huxley (1894-1963)

« LSD, 100 µg, i.m. »

Sur son lit de mort, incapable de parler, il demanda par écrit à son épouse une injection intramusculaire. Elle y accéda et il mourut paisiblement le matin suivant, le 22 novembre 1963. L’annonce de sa mort par les médias fut éclipsée par celle de John F. Kennedy, survenue le même jour, tout comme celle de l’écrivain irlandais C. S. Lewis.

J.M Barrie (1860-1937)

« Je ne peux pas dormir. »

Avant de mourir d’une pneumonie, J.M. Barrie donna les droits de Peter pan au London’s Great Ormond Street Hospital qui continue aujourd’hui à recevoir les redevances.

Oscar Wilde (1854-1900)

« Mon papier peint et moi se battent en duel à la mort. Un ou autre de nous doit disparaître. »

Oscar Wilde meurt probablement d’une méningite, âgé de 46 ans, en exil volontaire à Paris. Ses derniers mots furent prononcés dans une chambre d’hôtel au décor miteux (Hôtel d’Alsace, 13 rue des Beaux-Arts à Paris).

Victor Hugo (1802-1885)

« C’est ici le combat du jour et de la nuit… Je vois de la lumière noire. »

Conformément à ses dernières volontés, c’est dans le « corbillard des pauvres » qu’a lieu la cérémonie. Il est d’abord question du Père Lachaise, mais le premier juin, à la suite du décret du 26 mai 1885, il est finalement conduit au Panthéon.

Voltaire (1694-1778)

« Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis, et en détestant la superstition. »

Avant sa mort, il fait venir un obscur prêtre de la paroisse de Saint-Sulpice, l’abbé Gaultier, à qui il remet une confession de foi minimale.

Honoré de Balzac (1799-1850)

« Appelez Bianchon ! Seul Bianchon peut me sauver ! »

Balzac, sur son lit de mort, appela le médecin de « La Comédie Humaine », l’un des 3 000 personnages qu’il avait créés. Ce sont les plus belles paroles qu’un écrivain puisse prononcer en pareille circonstance…

Chateaubriand (1768-1848)

« Quel est ce bruit ? – C’est le canon, on se bat dans Paris. – Je veux y aller ! » 

Chateaubriand mourut pendant les émeutes de 1848.

“Plus de lumière !”

L’écrivain allemand avait parlé du phénomène d’optique avec sa belle-fille la nuit avant sa mort.

Jane Austen (1775-1817)

« Je ne veux rien à part la mort. »

C’est la réponse que donna l’auteur à sa sœur lorsqu’elle lui demanda ce qu’elle voulait.

Anton Chekhov (1860-1904)

« Il y a longtemps que je n’ai pas bu de champagne. »

Sur son lit de mort, Chekhov réclama de la morphine et du champagne à son docteur avant de s’éteindre.

Socrate (-470- -399)

« Criton, nous sommes le débiteur d’Asclépios pour un coq ; eh bien ! Payez ma dette, pensez-y. »

Socrate fut condamné à boire la ciguë pour ne pas reconnaître des dieux athéniens et « corrompre la jeunesse ». Asclépios est le dieu grec de la Médecine.

Frank Kafka (1883-1924)

« Tue-moi ou tu es un assassin ! »

L’écrivain tchèque fut atteint de la tuberculose à 40 ans. Cette maladie fit de ses derniers jours un enfer. Le médecin accéda à sa demande et lui permit de partir sans souffrance.

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